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Découvrez le document de travail du FC4S sur les implications de la pandémie COVID-19 sur la finance durable

Le Réseau international des centres financiers pour le développement durable (FC4S), que nous co-présidons, a lancé un document de travail sur les implications de la pandémie COVID-19 sur la finance durable. Ce document, qui a vocation à être mis à jour régulièrement, contribue à la réflexion sur la façon de répondre à la pandémie en intégrant les enjeux de finance durable.

S’il y a une chose que le COVID-19 a souligné, c’est que le capital naturel est à la base de nos économies. La santé des individus et celle de la planète ne font qu’un. La baisse de 90 % des émissions d’obligations vertes est préoccupante. Si nous voulons reconstruire des économies plus vertes et plus résistantes, nous devons maintenir des ratios d’endettement sains et encourager l’alignement de toute la dette sur les objectifs de développement durable

Marcos Mancini, responsable des partenariats internationaux, enquête UNEP.

Ce document présente deux objectifs : Le premier est d’exposer ce que nous savons sur la manière dont les nombreuses composantes de notre système de finance durable – acteurs du marché, décideurs politiques, régulateurs et institutions internationales – pensent, planifient et réagissent à la pandémie, en mettant l’accent sur les implications pour les marchés financiers durables. Le deuxième objectif est de définir un cadre pour évaluer les leviers qui pourraient exister pour renforcer le rôle du système financier dans le soutien d’une reprise à faible intensité carbone, et les rôles potentiels des différentes communautés d’acteurs.

Le document de travail comporte quatre grandes sections : Marchés financiers et des capitaux, Action politique, Réglementation et supervision et Réseaux internationaux couvrant les développements récents en réponse à la COVID-19.

Quelques extraits du rapport :

  • Les réserves de nouveaux projets à faible intensité de carbone (par exemple, les énergies renouvelables) sont susceptibles d’être considérablement réduites dans un avenir prévisible, tant sur les marchés développés que sur les marchés émergents.
  • La mobilisation de capitaux pour financer la relance devra prendre de nombreuses formes – et les titres verts pourraient jouer un rôle majeur.
  • Les autorités de surveillance financière vont probablement se concentrer davantage sur les risques à long terme présentant des caractéristiques exponentielles – ce qui pourrait conduire à une évaluation plus granulaire des risques climatiques.

Il est important de noter que le document est un travail en cours et qu’il sera mis à jour chaque trimestre au fur et à mesure en fonction des nouvelles informations et idées ajoutées.